11h 30 :
Nous approchons de Madrid, toujours à la recherche d’un garage ouvert.
Le constat
qu’ils sont moins souvent fermés pour cause de « pas encore ouvert »
que « à vendre » fait un peu froid dans le dos. Nous finissons par
trouver un artisan sympas qui accepte volontiers de nous faire une réparation
de fortune, précisant qu’il ne sait pas combien de temps cela pourra tenir.
Commentaire avisé sur le moment « Tu vois ici ils sont moins bête qu’en
France, chez nous ils nous auraient forcé à changer la pièce, alors que ça peut
encore faire pleins de kilomètres ! »
Un sandwich
enfilé sur place, c’est maintenant le soleil qui nous accompagne, pouvoir
conduire sans bouchon dans les oreilles est un nouveau luxe que nous apprécions
sans modération.
C’est une
fois passé Madrid que le paysage devient beaucoup plus vert, les grandes
plaines font ensuite place aux premières aspérités de la Sierra Nevada. Nous
terminerons de les franchir avec un coucher de soleil dans un ciel parfaitement
dégagé avant d’atteindre Tarifa, dernière étape européenne de notre périple.
L’idée de
passer la nuit dans un hôtel d’un des plus célèbre spot de kite de la planète
sans prendre le temps d’y tirer quelques bords bien sentis peut paraître
étonnante, (voir blasphématoire, j’en suis bien conscient), mais la
température extérieure ne franchit pas
les 10°, cette veille de décembre n’a pas beaucoup chauffé la mer, et puis on
se dirige vers d’autres spots non moins célèbres, qui ont l’avantage d’être
maintenus à température agréable par le désert. Un dîner typique espagnol
enfilé, le sommeil nous écrasera de tout son poids pour une nuit réparatrice,
après 2300 km de bitume.
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